Les vitraux de l’église de Génissieux
Ce projet est arrivé 4ème
Avec un don de 2 500€
Le projet : restaurer un ensemble décoratif remarquable de la fin du XIXe siècle
Soutenez la restauration des vitraux de l’église de Génissieux, édifice achevé en 1873 au pied des collines de la Drôme. Pour ce faire, près de 32 000€ sont nécessaires pour réviser les joints en plomb des vitraux de la vierge ainsi que forte déformation de la rosace située au-dessus du porche d’entrée. Ces travaux constituent une étape supplémentaire dans les travaux déjà entrepris par la commune rejointoiement de pierres, reprise des acrotères, d’un morceau de charpente, consolidation des abats-sons, accessibilité, remplacement d’un escalier en bois. Grâce à vos dons, la commune de Génissieux soutenue par la Paroisse Saint Jacques en Pays de Romans, va faire appel à la même maison de Maîtres Verriers de Valence à l’origine de leur réalisation il y a plus de deux siècles.
L’église Saint-Pierre de Génissieux et ses vitraux
En 1819, Génissieux faisait partie de la commune de Peyrins. A l’emplacement de l’édifice actuel, il y avait alors une église qui, en 1820, a été jugée trop petite eu égard au nombre important de paroissiens. Dès lors, plusieurs projets se sont succédés pour aboutir à l’église actuelle achevée en 1873, date à laquelle la commune de Génissieux est créée en se détachant de celle de Peyrins. On constate que le chœur est doté d’une verrière remarquable, composée de trois vitraux. A l’origine, il était prévu de réaliser des verrières identiques aux façades nord et sud du transept. Des difficultés ont probablement empêché leur réalisation. On perçoit nettement, dans le transept, que les vitraux prévus de part et d’autre du vitrail central n’ont pas été réalisés, les ouvertures ayant été murées. Aujourd’hui, il y a au total 8 verrières dans l’église. Les vitraux de l’église sont datés de 3 périodes différentes comprises entre 1887 et 1894 et financés grâce au dons de personnalités locales. On fait donc réaliser les premiers vitraux 15 ans après la réception de l’église reconstruite, par Jean-Pierre THOMAS, fondateur de l’atelier Thomas, installé à Valence depuis 1875.