Restaurer le prieuré de Manthe

Ce projet est arrivé 3ème

Avec un don d e1 500€

Réhabilitation du prieuré de Manthes dans la Drôme

 

 

Fondé en l’an mil, le prieuré de Manthes a besoin d’être consolidé afin d’assurer la sauvegarde de l’édifice et permettre de bonnes conditions d’accueil du public. L’Association des Amis du Prieuré s’est mobilisée ces 35 dernières années afin de réaliser les premiers travaux d’urgence consistant à mettre hors d’eau le bâtiment. L’électricité, l’eau et les toilettes ont également été installées. Cependant, la toiture montre de nombreuses faiblesses pouvant endommager les somptueux plafonds. Le traitement des infiltrations et la remise aux normes sont maintenant nécessaires, voire indispensables. Les travaux débuteront par la réfection totale de la toiture afin d’assurer une plus grande étanchéité. Par la suite, un escalier de sortie et de secours sera installé et l’aménagement des salles du rez-de-chaussée avec une accessibilité P.M.R est prévu. L’Association des Amis du Prieuré espère collecter 40 000 € afin de concrétiser le projet.

Le prieuré de Manthes, fondé en l’an mil par l’Abbaye de Cluny

 

Aujourd’hui inscrit à l’inventaire des monuments historiques, l’édifice a été construit vers l’an mil par quelques moines de l’abbaye de Cluny qui furent missionnés pour fonder un prieuré à Manthes avec son église attenante. Constitué à l’origine de quelques pièces, d’un cellier et d’un cloître, le prieuré, construit en galets roulés et en molasse, est agrandi au XVème siècle. Il est flanqué de deux tours, dont une dite « tréflée ». Il y eut sans doute un grand nombre de remaniements au cours des siècles et le style qui prédomine actuellement est celui de l’époque Renaissance. Si la chambre du prieur a perdu son plafond à caissons, il subsiste des décors des XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles sur les poutres et en haut des murs dans les différentes salles. Certaines présentent également d’impressionnants décors en trompe-l’œil avec des colonnes et des chapiteaux ainsi que des frises de fleurs. De nombreux graffitis, dans les diverses pièces, demeurent énigmatiques. Après sa restauration, une belle cheminée du XVIe siècle sera visible au rez-de-chaussée.